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Thinkpol

5 septembre 2013

L'été 2013

Winston a fait une rencontre. Il est rentré tout bouleversé. Submergé. Empli. Un peu dévasté. Son équilibre n'est pas menacé. Du moins, ça lui plait de le penser. Il ne se pose aucune question. Il est aspiré. Des années bien avant, déjà il a vécu ces sentiments. Par deux fois. Passion. Happé. Il se souvient. La brûlure. La douleur. Le feu. L'ivresse. Il pleure. Sur ces années. Pas seulement sur le mois dernier. Pas seulement sur la fin de l'été. Des larmes d'Amour.

Julia a reçu la flamme de son meilleur ami. Des années qu'ils se connaissent. Fréquentant les mêmes bars, les discussions jusqu'au bout de la nuit, parfois partageant la même couche, parfois s'oubliant dans les bras l'un de l'autre. Et puis, ce matin, les mots. La déclaration. Les mots qui brûlent. Ceux qui remuent les tripes. Ceux qui envoient en l'air. Ceux qui font hurler à s'en décrocher les paupières. La rage au cœur. L'Amour. Là.

Les voilà bien, ces deux-là.
Mon dieu que se passerait-il d’autre que l’amour ?


My Sweet Love, Ghinzu

You're my sweet love
And everytime I fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, I die

You're my sweet love
And everytime I kiss the velvet of, electric of, cinnamon of your lips

You're my sweet love
And everytime it's you, the way you move, the way you breathe,
The way you look at me, when I get lost in you

And darling when you come, hanging on a silence thread,
Whispering your love, whispering your grace
And darling then you smile, closing slowly now your eyes,
Dripping down your cheek another tear from god

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24 août 2013

Ainsi

Winston aurait bien voulu un gamin. Un enfant de lui, a lui. Mais il n'a pas vraiment trouvé l'ami avec qui partagé. Et puis le temps a passé. Il s'est contenté de regarder les autres, ces parents. Ces couples qui se déchirent. Qui se responsabilisent, s'enlisent. Il les a regardé s'effacer. Sombrer. Bien sûr qu'ils vantaient les mérites de l'enfantement, la magie, le grandissement. Winston n'y voit depuis qu'effacement. Ce vide, il ne le comblera jamais. Mais quel soulagement. Cet enfant aurait été malheureux. Pas de place pour lui. Pas de place dans cet univers. Austère. Quel égoïsme au fond que de vouloir un petit démon qui réclame davantage d'attention qu'on en a. Qui monopolise tout. Et s'il ne s'épanouie pas, c'est de votre faute. Alors l'enfantement, non. Résolution.

21 août 2013

Rejet

Morsure. Blessure.

Cassé. Félé. Plaqué au fond du lit. Derrière la porte du placard. Noir.

J'ai pris. Donné. Morflé.

Ronge ton frein mon fils. La descente sera rude.

Mais c'est que j'aime me casser la gueule.

Frapadingue. Oui. Bien plus que tu ne le crois.

Gosse pourri gâté je suis je resterai. Je donne j'offre et la main me fait bouffer. Pire qu'on me la jette à la figure une fois usée.

J'ai mal. Je me tortionne.

Ailes noires engluées de pétrole. Bien plombé je suis maintenant cloué au sol.

Et la team de me récupérer, encore un peu plus cassé. Je m'en vais pleurer.

Pleurer des larmes sèches. Brûlantes. D'un feu invisible.

Mais putain j'ai brûlé là !

 

Alors ça fait mal ?

20 août 2013

Le temps d'une danse

Oui j'en reprendrai bien un peu. J'ai bien envie de repos. De pause. Poses.

Des trucs tout doux, la caresse de ta peau, le silence des mots. Flotter dans tes lieux. Tes pieux. Comater.

Ne pas chercher plus loin. J'ai le détail des tapisseries, de la moquette, et du vieux carrelage. J'ai sufisamment d'images pour écrires les trois prochains tomes. Je réclame juste quelques passages à quatre mains. Rien de bien concret. Juste ce que toi et moi savons le mieux faire. Laisser faire. Profiter.

J'ai repris le travail cette semaine. Tu traînes souvent dans mes pensées. Et comme je te l'ai dit. En tout bien tout honneur. Bien sûr le cul... Mais c'est au-delà. Il n'y a pas de mot. Je ne les ai pas. Je n'en veux pas. Je ne les oserai pas. Peut-être si toi.

Je ne me branle même plus. Je n'y arrive pas. Je reste souvent le sexe gonflé. Et en fait, je me sens bien comme ça. J'ai l'ardeur productive ! ça me plait. Etre en alerte. Prêt.

20 août 2013

Porte-clefs

J'ai laissé la porte ouverte.

Léger, je suis parti. Pas la place ici. Pas le temps pour elle et moi.

Je n'en peux plus. Plus la force. J'ai tout benné ? Non, juste tourné. Un autre virage. J'ai besoin de me perdre.  Là, je ne vois plus. Trop de brumes. Trop de connus. Trop de certains.

Je reviendrai, un matin. Si tu veux encore de moi.

J'me suis déjà pété les dents et brûlé les ailes, tu le sais.

Même si les ailleurs, je les crée. J'éprouve le besoin d'y mettre les pieds. Les habiter. Là, c'est le moment. It's time Baby.

Comme l'hirondelle tatouée sous mon aisselle, je reviendrai.

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17 août 2013

Tête s'entête et cogne

Si l'on te murmure que je vais mal, ne les croit pas. Fis-toi à ton coeur, il a raison.

Du feu marqué le jeu, des dames j'ai sculpté les pions. L'échiquier dérobé, masqué les brumes, souffler sur le sable des châteaux, la pelle en rateau, j'ai brigué. Confiée. Mon corps. Ta pature. Ton herbe, la rosée des matins me manquent. Brisent. Filent. Enfile. J'ai mal c'est certain. Mais à quoi bon. La musqiue je connais. Je ne gueulerai rien. Pas un mot. Je continuerai. Jouer. Sans tricher. Une part de moi, là-bas. Use.

Fractionnée, brimée, je dresse une nouvelle table. Tire une carte, la partie n'est pas finie.

11 août 2013

Temps

Avec du scotch j'ai recollé les morceaux. Le sparadrap a dessiné de nouveaux chemins. Des chemins nouveaux, j'en ai plein la tête. Je suis crevée. Déconnectée ou peut-être trop connectée. J'ai mal à ma gueule.

9 août 2012

A plat ventre.

Je donne rarement la clé. Je me suis pris le trousseau.

8 août 2012

Lève-toi bordel

Lève-toi bordel on sort promener le chien je rapporte une baguette on va se regarder 120 secondes dans le blanc des yeux pour se jeter l’une sur l’autre
comme deux connes on passe le temps à nous raconter regarde-toi tu baves mains moites regards en coin main tendue nan fais pas ça recommence je saisis je prends enlace entoure je pose mes bras sur toi tends la main je pars prends ma main caresse tu frôles encore et encore distances réduites fait chaud là mais c’est tellement léger j’en reprendrai bien un peu caresse mes veines dessine le trident de mon poignet virages ça tangue trop près ton espace vital est entré dans le mien joue câlin tes lèvres happée
argh !

7 août 2012

Trousseau

S’il y en a que je retournerai bien, à lapider, harnachée; toi non.

J’ai juste envie de te prendre dans mes bras, m’endormir le nez dans ta nuque.

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